El ascenso de nuevos gobiernos de centroizquierda en Sudamérica confirma las dificultades de los movimientos sociales para proyectarse al plano político. El autonomismo desconoce estas limitaciones porque idealiza la resistencia popular espontánea (PDF)

El socialismo es posible y necesario en Latinoamérica, pero resulta indispensable incorporar esta meta a los proyectos de los movimientos de lucha. Es mucho más productivo reflexionar sobre el socialismo que dilucidar si alguna vez podrá emerger “otro capitalismo” en la región

El reciente canje de la deuda involucra al mayor default de los últimos años. Numerosos analistas señalan que este arreglo podría establecer un precedente para otros países e interpretan que esta vez se repartirán los costos del quebranto.

Un débat qui a passionné d’autres générations refait surface à la faveur de la crise. L’économiste et journaliste Claudio Katz apporte des éléments pour repenser le pays.

Les nouveaux gouvernements de l’Amérique du Sud partagent la critique du néolibéralisme, mettent en question les privatisations à tout va, l’ouverture excessive des marchés et l’inégalité sociale. Ils se proposent également de mettre en place des formes du capitalisme plus productives et autonomes, avec un rôle plus important de la régulation d’État. Mais leur formation a mis à l’ordre du jour deux questions : Forment-ils un bloc commun ? Facilitent-ils l’accès du peuple au pouvoir ? Les échecs du néolibéralisme. Lula au Brésil et Kirchner en Argentine sont arrivés au gouvernement car le néolibéralisme n’a pas réussi à mettre en cause le recul de l’Amérique latine sur le marché mondial. Cette perte de parts de marché apparaît aussi sous la forme de la stagnation des investissements et du PIB par habitant et est très visible en comparaison avec la Chine ou l’Asie du sud-est.

I nuovi governi sudamericani condividono la critica al neoliberismo, mettono in discussione le privatizzazioni a oltranza, l’eccessiva apertura dei mercati e la disuguaglianza sociale.

Les nouveaux gouvernements de l’Amérique du Sud partagent la critique du néolibéralisme, mettent en question les privatisations à tout va, l’ouverture excessive des marchés et l’inégalité sociale. Ils se proposent également de mettre en place des formes du capitalisme plus productives et autonomes, avec un rôle plus important de la régulation d’État. Mais leur formation a mis à l’ordre du jour deux questions : Forment-ils un bloc commun ? Facilitent-ils l’accès du peuple au pouvoir ? Les échecs du néolibéralisme. Lula au Brésil et Kirchner en Argentine sont arrivés au gouvernement car le néolibéralisme n’a pas réussi à mettre en cause le recul de l’Amérique latine sur le marché mondial. Cette perte de parts de marché apparaît aussi sous la forme de la stagnation des investissements et du PIB par habitant et est très visible en comparaison avec la Chine ou l’Asie du sud-est.